mercredi 9 décembre 2009

Paroles de Post-it... (extrait) LE GRAND NAIN



- Un délire psychanalytique qui semble parler à notre subconscient, un malaise permanent qui devient comique. De bonnes trouvailles, vraiment,  et quelques longueurs (dommage) au début. BIEN j'adore les anges.

- Interpellé, a priori sceptique. Apprécié le numéro d'acteurs. Morbide mais particulier. Thème difficile mais chapeau quand même. Mélange des thèmes, la vie quoi ! Pessimiste

- Ben alors, t'es tout bizarre toi ! 

- Pas du tout aimé, fait chier, très long, très étrange, le spectacle n'est pas tout public, envie de partir, rien compris, perdu mon temps, fait un effort, trouver du sens, pas trouvé.

- J'adore cet univers de Grand Nain, le teste, le comédien, le son, le décor, toute cette ambiance encore!

- Waouh, y'a ça aussi dans la tête des gens ? C'était chelou mais dans le bon sens, bravo.

Paroles de Post-it... (extrait) PAN POT



- Des balles, des balles et encore des balles et des étoiles plein les yeux. Merci pour ce moment magique. Longue vie aux balles... Merci

-  On se croirait dans un salon du 18ème siècle. Le jonglage était pratiqué par les marquises ? Il aurait dû ! Merci à vous quatre !


- Formidable, pétillant, aérien, entraînant, feu d'artifice, créatif, innovant, agréablement surpris, continuez comme ça !
 

- Très graphique mais plusieurs fois, du ressort, du ressort mais pas complètement conquis, sorry it was a bad day.

- Un bien joli spectacle, tout en douceur et en poésie. Merveilleux!

mardi 8 décembre 2009

Rencontre avec le collectif Petit Travers

Samedi dernier, les Gens de Parole ont pu questionner Julien Clément, Denis Fargeton et Nicolas Mathis, les jongleurs et comédiens de Pan Pot ou modérément chantant.
Issus du collectif Petit Travers, ayant tous fait l'école du Cirque Plume à différents moments, il s'agit là du premier spectacle où ils jouent tous les trois ensemble.

" - Qu'est ce que vous voulez faire comprendre dans votre représentation, quelle est votre démarche?
- On travaille déjà à partir du jonglage, à essayer de voir dans le jonglage qu'est-ce qui est possible au niveau de la perception, et qui serait développable et qui est pas vu, sur lequel on peut travailler et qui serait particulier... Sur cette pièce, il y a eut tous les trucs de dos déjà, cette histoire de disparition : quelque chose de vraiment montrer des trajectoires de balles reliées a des corps et pas forcement que ça révèle des personnages, comme c'était un peu le cas dans les autres créations avant."

Le jonglage et sa musique

" Ce qui nous a aussi beaucoup réuni, c’est la musicalité propre qu’il y a dans le jonglage.
Dans le jonglage, il y a une musique qui est directement liée à l’apesanteur : quand on arrive dans l'apesanteur, ça ralentit, ça s’arrête, ça accélère et ça renvoie une force.
Pour nous, c’était la dedans qu’il y avait l’essence du jonglage, il fallait développer ça. C’est pour ça qu’au départ, on montre la trajectoire d’une seule balle, avec des variations, de direction, d’intensité : rien que ça présente au début ce qu’on va développer un peu pendant tout le spectacle."

Les clefs du spectacle :

où l'on peut comprendre les codes de Pan pot et savoir comment les trois artistes jouent avec les attentes du spectateur... 

"- Pourquoi utiliser des balles rebondissantes?
- C'est des balles qui ont vraiment une densité et une inertie qui nous aide vraiment à relancer, des balles dont on sent vraiment le poids.
Il y avait une séquence où on utilisait vraiment le rebond des balles, mais ça ne marchait pas très bien, parce que notre plancher est bien pour le spectacle comme ça mais n'était pas suffisamment homogène pour avoir le même rebond partout. Du coup on a enlevé cette séquence."

Quand on leur demande finalement qu'est ce qu'ils diraient à des gens n'ayant pas vu le spectacle, Julien, Denis et Nicolas évoquent cette formule : « un intérieur pour solitude digne et relations galantes »...




« bon, bref, et puis ça repart en jonglant! »

vendredi 27 novembre 2009

interview de yvette rotscheid, scenographe, costumiere et accessoiriste sur le spectacle du grand nain

  • Le travail sur le spectacle


  • L'évolution du spectacle depuis sa création


  • La conception des costumes


  • L'arrivée du sauvage dans la vie du Grand Nain


  • La volonté de partage

jeudi 26 novembre 2009

Rencontre avec Philippe Eustachon et Jambenoix Mollet, interprètes du Grand Nain


Lundi dernier, les Gens de Paroles se sont installés autour de la grande table dorée de l'accueil des Subsistances avec Philippe Eustachon et Jambenoix Mollet de la compagnie 'Anomalie &...' pour discuter du Grand Nain, leur création présentée cette semaine au Subsistances. Après quelques minutes passées à s'apprivoiser, entre regards obliques et sourires furtifs, nous avons pu en apprendre plus sur la génèse de ce spectacle, entre théatre et cirque, de ses personnages singuliers mais aussi sur leurs deux créateurs tout aussi singuliers.

Le Grand Nain est d'abord né tout seul, joué par Jambenoix, apparaissant seulement dans les deux minutes finales d'un autre spectacle. Ce personnage grand de torse et court sur pattes, handicapé mais élégant et digne a interpellé Philippe qui a proposé d'en faire le personnage principal d'une nouvelle histoire. Cette nouvelle création prendra deux ans à se construire, à partir de nombreuses improvisations qui permettent de creuser le sujet. Le Grand Nain se définit : c'est une sorte de Monsieur Loyal ou un dandy contraint physiquement par ses handicaps, porté, comme le qualifia Philippe, par le désir impérieux de tenir debout. Mais Jambenoix ne veut pas jouer seul face au public. Il n'aime les monologues. Alors pour parler de la solitude au pluriel, les deux larrons s'inspirent de Robinson Crusoë, le plus grand solitaire du monde vite rejoint par son Autre, le sauvage, qui le confronte dans son rapport au monde.

Quand on interroge Jambenoix sur le motif de cette création, il répond que la question du rapport à l'Autre est à la fois une question existentielle évidente, capitale mais qui lui est aussi personnelle : la façon dont on s'invente et dont on se transforme par rapport aux autres, mais aussi la façon dont on voit et imagine les Autres, et la subjectivité de son regard sur l'autre. "Je vis beaucoup les influences de l'Autre et du monde extérieur en moi. J'ai une sorte d'intranquilité face au monde" décrit-il. Cette question est aussi apparue naturellement au moment de l'individualisation des projets de la compagnie Anomalie sous le nom de Solitude(s) Anomalie, où les membres isolés furent encouragés à se pencher sur cette question.




La rencontre du Grand Nain et du Sauvage évoque une autre rencontre, celle qui est à la base de cette collaboration. Philippe et Jambenoix forment eux aussi un sacré duo : Philippe vient du théatre, Jambenoix du cirque. Ils se croisèrent pour la première fois par hasard au festival d'Avignon, où ils jouaient chacun dans des spectacles différents. Comme dans la chanson, ils se connurent, se reconnurent, se perdirent de vue, se recroisèrent, mais se retrouvèrent véritablement là où ils s'étaient rencontrés, plusieurs années ensuite, et décidèrent qu'il était temps qu'ils travaillent ensemble. La collaboration se fait assez naturellement. "On est des têtes de mules" dit Philippe, mais leurs disciplines d'origines se mélange assez naturellement. "Ce n'est pas vraiment du cirque.. Peut être pas tout à fait du théatre. On travaille surtout à partir du sens et par l'improvisation, sans se soucier du genre." Philippe, qui travaille d'abord avec Jambenoix sur la construction du spectacle, ne rejoint l'interprétation dans le personnage du sauvage qu'après des recherches vaines pour trouver le partenaire idéal. "Ca a été une surprise pour moi quand Philippe me l'a proposé, mais au final ca semblait assez évident et cohérent par rapport à notre rencontre" avoue Jambenoix.

Jambenoix et Philippe jouent déjà leur spectacle depuis deux ans, en tout plus de 50 dates. "Qu'est-ce que vous aimeriez que les spectateurs en retire ?"
"Je ne veux pas dire au spectateur ce qu'il doit penser, mais il y a une remarque d'un spectateur un jour qui m'avait plue : il m'avait dit que le Grand Nain est un vrai personnage de mythologie, et qu'il faudrait qu'il soit accaparé par un poète, par un dessinateur, et qu'ainsi il continue une autre vie hors du spectacle."
Cette semaine les Gens de Paroles iront voir le spectacle et recueillir vos mots et vos impressions sur celui-ci. Et avec l'espoir que peut-être ce personnage de mythe restera un peu avec vous.

lundi 23 novembre 2009

Gens de paroles saison 2009-2010, Première !



Pour entamer cette nouvelle année de créations, les Gens de Paroles ont rencontré le Grand Nain et son Autre à un jour du lancement de la semaine Cirque².
Il fut question de solitude, de Monsieur Loyal, d'handicap, de prestance, de vulnérabilité et de sachets de thé parlants. Les deux collaborateurs ont évoqué des rencontres, la leur, mais aussi celle de leurs personnages respectifs.

Mais chut ! Vous en saurez plus mercredi !

jeudi 12 novembre 2009

Bienvenue chez nous !

Vous nous avez peut-être déjà croisé à la sortie d'un spectacle en train de récolter vos impressions ou encore habillé en “Homme post-it” lors de Week_Ends de création !
Nous sommes de retour cette année ! Alors n'hésitez plus, laissez-nous vos coups de cœurs, vos coups de gueules sur ce blog !
Nadine, Olivier, Aurélie, Catherine, Annie, Marion, Amélie, Audrey, Nicolas...
les “Gens de Paroles 09-10